Cycle hydrologique, nappe phréatique, aquifères et eaux de surface
Près de 9 millions de Canadiens puisent leur eau domestique dans la nappe phréatique (source : Statistique Canada), ce qui fait de celle‑ci une ressource essentielle. Les couches géologiques contenant des quantités importantes d’eau en nappe captable sont appelées aquifères. Elles peuvent renfermer de l’eau douce, saumâtre ou salée. La qualité de l’eau d’une formation ou du sous-sol se définit souvent par sa concentration totale en matières dissoutes.
Le cycle hydrologique est celui de la circulation naturelle de l’eau dans l’atmosphère, à la surface et dans le sous-sol. Pendant ce cycle, l’eau subit des transformations naturelles. Il y a d’abord les précipitations entre l’atmosphère et le sol. Une partie de cette eau demeurera à la surface et ruissellera vers les cours d’eau et les lacs. Une autre partie sera absorbée par le sol ou les plantes. Le reste s’évaporera et retournera à l’atmosphère.
L’eau qui s’infiltre initialement dans le sous-sol va dans une zone non saturée ou va où l’air se mêle à l’eau. Une partie de l’eau sera absorbée par les racines ou affleurera, mais le reste gagnera la zone saturée, c’est‑à-dire toute la région sous le niveau hydrostatique, contribuant ainsi à la recharge des aquifères locaux.